« Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » Hippocrate (source conseil national de l’ordre des médecins)
La médecine occidentale a permis une augmentation considérable de l’espérance de vie au cours du XXème siècle.
Le XXIème siècle voit pourtant l’émergence (ou plus souvent la redécouverte) d’autres approches de santé, parfois qualifiées de « naturelles » ou « traditionnelles ».
Formé à la médecine en France, j’ai dans un premier temps porté un regard suspicieux sur ce mouvement, y voyant au mieux un phénomène de « mode » d’une société en crise, au pire un retour au « charlatanisme ».
Mais mon expérience professionnelle m’a confronté très vite à la souffrance et aux limites d’une médecine purement technique, notamment lors de l’accompagnement de personnes en fin de vie ou auprès de victimes de la maladie d’Alzheimer.
A cela s’est ajouté un parcours personnel fait de rencontres et de découvertes d’autres sensibilités et traditions que la mienne, et une recherche spirituelle (et je pense universelle) sur le « sens » de la vie, de la souffrance, de la mort.
Je reste aujourd’hui convaincu de l’intérêt de la médecine occidentale qu’il me parait injustifié voire irresponsable de remettre en cause de manière catégorique comme certains mouvements le font.
Mais je suis aussi conscient de ses conditionnements et de ses erreurs, notamment lorsqu’elle propose une vision morcelée d’un corps « coupé en tranche par spécialités », ou qu’elle néglige les liens entre le corps et l’esprit ou la simple hypothèse de l’existence d’une transcendance possible.
On estime d’ailleurs que 40 à 70% des habitants des pays occidentaux ont recours à des soins alternatifs ou complémentaires, mais que dans 75% des cas, ils n’osent pas en parler à leur médecin (Thierry JANSEN).
Une médecine responsable ne peut donc tourner le dos « par principe » et définitivement à ce mouvement.
La santé nécessite d’après moi par une approche forcément holistique, et la médecine efficace ne peut être qu’intégrative, c’est à dire qu’elle accepte la complémentarité des regards et des traditions, et intègre dans la prévention et les soin, des techniques et traditions différentes.
La santé intégrative permet ainsi d’associer la technicité et la rigueur scientifique de la médecine occidentale à des approches complémentaires, qu’elles soient issues de cultures et traditions anciennes (médecine chinoise, ayurvédique…), de découvertes plus récentes (hypnose Ericksonienne, EMDR, EFT …), ou « tout simplement » de l’expérience et de l’exemple de ceux qui ont rencontré la maladie ou la souffrance.
Curieuse médecine occidentale qui base encore ses fondements moraux sur la médecine du IVème siècle av. J.C (le serment d’Hippocrate) tout en rejetant les apports des médecines traditionnelles.
Formé à l’hypnose Ericksonienne, au Reiki et titulaire du DU « approches complémentaires en cancérologie et maladies chroniques » délivré par la faculté de médecine de Grenoble, j’ai pu faire évoluer mon approche du soin.
En fondant Esprit OKIMA j’ai donc souhaité contribuer à promouvoir l’approche holistique de la santé à laquelle je crois.
Laurent MARTIN,
Fondateur d’ESPRIT OKIMA.