“Si la souffrance contraint à la créativité, cela ne signifie pas qu’il faille être contraint à la souffrance pour devenir créatif.” Boris Cyrulnik
Que sont les risques psycho-sociaux ?
Les risques psychosociaux se trouvent à la jonction de l’individu et de sa situation de travail.
D’après le ministère du travail, plusieurs types de risques sont à distinguer :
• Le stress provenant du sentiment de ne pas atteindre les exigences ou les attentes demandées ;
• Les violences internes commises par des travailleurs : conflits majeurs, harcèlement moral ou sexuel ;
• Les violences externes, exercées par des personnes extérieures à l’entreprise à l’encontre des salariés ;
• Le syndrome d’épuisement professionnel.
L’étude coordonnée par la Direction de l’Animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), publiée en novembre 2016 sur les conditions de travail et la santé au travail dresse le constat suivant :
– 31% des actifs occupés déclarent devoir cacher ou maîtriser leurs émotions.
– 47% des actifs occupés estiment qu’ils doivent « toujours » ou « souvent » se dépêcher dans leur travail.
– Au moins 64% des actifs occupés déclarent être soumis à un travail intense ou subir des pressions temporelles.
– Enfin, 64% des actifs occupés déclarent manquer d’autonomie dans leur travail.
Le ministère du travail reconnait par ailleurs les conséquences des risques psychosociaux sur la santé :
• Troubles musculo-squelettiques,
• Maladies cardiovasculaires,
• Troubles de santé mentale (épisode dépressif, troubles anxieux, état de stress post-traumatique, tendances suicidaires),
• Aggravation ou rechute de maladies chroniques.
Quelles sont les obligations de l’employeur en matière de prévention des risques psycho-sociaux ?
Une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Il existe un accord national interprofessionnel sur le stress au travail rendu obligatoire par un arrêté ministériel du 23 avril 2009.
Cet accord propose des indicateurs pour dépister le stress au travail et un cadre pour le prévenir. L’accord précise également quelques facteurs de stress à prendre en compte, comme l’organisation et les processus de travail, les conditions et l’environnement du travail, la communication… Il rappelle que, dès qu’un problème de stress a été identifié, une action doit être entreprise pour le prévenir, l’éliminer, ou, à défaut, le réduire. La responsabilité de déterminer les mesures appropriées incombe à l’employeur qui doit associer les institutions représentatives du personnel, ou à défaut, les salariés à leur mise en œuvre.
Cet accord national est la transposition de l’accord-cadre européen signé en 2004.
Risques psycho-sociaux et médecine intégrative :
Rappelons que la médecine intégrative valide et utilise les techniques et thérapeutiques modernes mais en en acceptant les limites, ce qui explique qu’elle s’intéresse à et propose l’utilisation d’approches complémentaires pour une prise en soin globale.
La médecine intégrative a d’après nous toute sa place dans la prévention et la prise en considération des risques psycho-sociaux :
– D’abord parce que son approche est globale et holistique ; elle considère l’individu comme un tout, faisant partie d’un système dans un état d’interaction permanente.
Si l’on intègre un salarié dans ses différentes dimensions, et que l’on accepte l’influence de son environnement personnel, social, professionnel, on a alors plus de chance de trouver des solutions réellement efficaces.
– Ensuite parce que la médecine intégrative utilise les solutions existantes tout en s’ouvrant à de nouvelles façons d’envisager le soin et la santé. Appliquer ce principe dans l’entreprise permet de s’ouvrir à des approches innovantes de prévention et de prise en compte des risques psycho-sociaux, qui viendront intégrer les « fiches actions » lorsqu’elles existent et/ou proposer une autre façon d’aborder la prévention et/ou la résolution des difficultés.
– Enfin, parce que comme nous l’avons vu, les risques psycho-sociaux ont des conséquences sur la santé, et qu’utiliser des approches complémentaires directement applicables dans l’entreprise permettra d’influer positivement sur la santé des salariés.
Les acteurs de l’entreprise et la santé intégrative :
La direction générale, la direction des ressources humaines, le CHSCT lorsqu’il existe, les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le service de la médecine du travail sont les principaux acteurs de la mise en place d’actions de prévention et de résolutions des risques psycho-sociaux.
Intégrer une démarche de santé intégrative a selon nous de multiples avantages :
– Diminution des AT et maladies professionnelles.
– Diminution du taux d’absentéisme et du turn over.
– Diffusion d’une culture d’entreprise qui prend en compte la santé et le bien être du salarié.
– Mise en place d’actions communes et positives favorisant l’adhésion des salariés et la cohésion des équipes.
– Meilleure efficience de l’utilisation des fonds dédiés aux risques psycho-sociaux et/ou aux actions sociales (notamment pour les comités d’entreprise).
Que propose Esprit-OKIMA pour les entreprises ?
Esprit-OKIMA propose de mettre sa philosophie et ses méthodes de travail au service de l’entreprise et/ou du comité d’entreprises :
– Echanges autour des besoins et des priorités
– Analyse pluridisciplinaire d’actions possible
– Proposition d’actions et présentation à l’entreprise/comité d’entreprise
– Mise en place et évaluation.
Nos champs d’investigations peuvent être multiples :
– Organisation de séminaires ou de formations
– Aménagement d’espaces et/ou de temps dédiés au prendre soin et à la prévention
– Diffusion d’une culture d’entreprise autour de la prévention
– Accès à des thérapies complémentaires au sein de l’entreprise
– …
A titre d’exemples, nous pourrions imaginer :
– Un travail autour du temps du repas en entreprise, avec l’intervention d’un pharmacien spécialisé en nutrition et micro-nutrition.
– Elaborer des espaces « zen » au sein de l’entreprise avec l’aide de notre architecte et de notre réseau de thérapeutes
– Proposer la mise en place de temps de relaxation avec une sophrologue.
– Donner accès à une réflexologue plantaire.
– Travailler sur les ambiances musicales, ou olfactives à l’aide de la musicothérapie ou de l’aromathérapie.
– Développer la culture de l’intelligence émotionnelle et de la psychologie positive dont les bienfaits sont démontrés, au cœur de l’entreprise
– …
Contactez-nous
Pour partager vos besoins, échanger nos idées, faire naitre une nouvelle façon d’intégrer les préoccupations de santé dans l’entreprise , je vous propose simplement de me contacter.